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Lumières de théâtre

Mon Parcours de Comédienne

Ma première expérience avec le théâtre ne fut pas très heureuse. J'avais treize ans, j'étais en classe de 4ème au Collège Raoul Dufy et sans trop y réfléchir, je pris la décision de m'inscrire dans un cours de théâtre proposé par notre professeur de français et qui avait lieu une fois par semaine, le mardi avec un intervenant extérieur. Je me suis inscrite.  Ce qui me surprit car j'étais d'une nature réservée. Sans être vraiment timide, j'avais besoin de me sentir en confiance pour m'ouvrir sur l'extérieur. Et de fait, ce professeur n'avait rien de rassurant. Il n'était pas bien méchant, du moins pas de la façon dont on l'imagine. Il avait une façon de m'ignorer qui était peu commune. Il était plus qu'indifférent. A ses yeux, je n'existais pas. J'étais tout simplement invisible.

Il avait été engagé pour mettre en scène la pièce d'Eugène Labiche "Un chapeau de paille d'Italie" et la représentation devait avoir lieu vers la fin de l'année devant les parents et les camarades de la classe. Pendant les cours, il prit le temps de nous expliquer le texte, puis il fit la distribution des rôles... et m'oublia, sans prendre le temps de m'expliquer pourquoi.

Chaque élève du cours eut un rôle, sauf moi. Et étrangement, cela ne me découragea pas d'assister aux répétitions. Je venais tous les mardis écouter et apprendre en regardant. Je prenais beaucoup de plaisir à les voir jouer, même si je me sentais exclue de l'aventure. J'aurais tellement aimé participer, même dans un tout petit rôle. J'étais déçue mais je me consolais en me disant qu'un jour mon tour viendrait. 

Sans trop en comprendre la raison, je me sentais appelée par une envie irrépressible de jouer, d'être regardée et de m'exprimer dans un autre rôle que le mien, avec d'autres mots que les miens. Je rêvais d'être quelqu'un d'autre. Et même si ce n'est pas là le signe d'une véritable vocation, ce fut ma première motivation : celle de m'extraire de mon monde pour exister autrement qu'à travers les attentes de mon entourage. Je n'en étais pas consciente à l'époque mais je crois avoir pressenti dans mon corps que la scène m'aiderait à me sentir vivante.

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1984/1985  -

Conservatoire de Marseille

Pierre Barbizet
Pierre Barbizet - 29 septembre 1922 / 19 janvier 1990

Créé en 1821, le Conservatoire a été installé au Palais Carli, appelé Palais des Arts, dans les années 70. Il porte aujourd'hui le nom de l'ancien directeur et pianiste de renommée internationale, Pierre Barbizet.

Le Palais des arts est en forme cubique et son architecture est un hommage à l'art. Sur la façade de l'édifice sont représentées les grandes étapes de l'art, dix bustes de monarques portant chacun la plus belle œuvre de son époque.

Le Palais a été classé monument historique en 1997.

J'ai joué pour la toute première fois pendant les vacances d'été que je passais chez mon oncle Emile et ma tante Antoinette qui habitaient Marseille. Je devais avoir 15 ans et je venais de finir l'écriture d'une petite pièce façon théâtre de boulevard, intitulée "Recherche secrétaire particulière".

A l'époque, je regardais tous les vendredis "Au Théâtre ce soir" à la télévision. C'était le rendez-vous hebdomadaire que je partageais avec ma mère, toute aussi friande que moi de ces moments joyeux et pleins d'éclats de rire.

Cet été là, je demandais à ma sœur Cristiana et à Anne, la fille d'un couple d'amis avec qui nous allions à la plage de La Pointe Rouge de Marseille, de bien vouloir jouer dans la pièce que j'avais écrite et de la présenter à la fin du repas partagé avec les parents d'Anne et ses frères. Ce fut un franc succès. Tout le monde a beaucoup ri. J'avais la sensation de faire quelque chose d'important en apportant de la bonne humeur dans le cœur de mon auditoire. Rire et faire rire est ma médecine. Le rire guérit l'âme de toutes les meurtrissures et de tous les moments ardus de l'existence. La vie est un paysage aux mille visages qui change jour après jour, d'instant en instant, sans que l'on y soit toujours bien préparé. Même le bonheur peut nous surprendre et le rire est un compagnon de route délicieux. Il nous éloigne de la morosité ambiante qui a le pouvoir de se répandre aussi vite que de la moisissure sur un mur. 

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France et tatie Antoinette - 1984

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France et tonton Emile - 1984

​Mon oncle sembla apprécier ma prestation cette année-là. Il aimait les artistes et en comptait beaucoup parmi ses amis, Notamment des musiciens parmi lesquels Lucien Attard et Michel Gésina, mais il avait aussi des comédiens parmi ses connaissances comme Marthe Villalonga ou encore Jacques Seiler (qui a joué le rôle de Louis Desfossés auprès de Claude Brasseur dans Vidocq) et que j'ai rencontré au cours d'un repas très joyeux.

​Aussi, c'est tout naturellement que, trois ans plus tard, mon oncle m'informa d'une annonce  dans le journal à propos d'un examen d'entrée au Conservatoire de Marseille et pour lequel j'ai auditionné avec un texte d'Alphonse Allais "Pour se donner une contenance".

Je sais que je dois mon admission à Monsieur Pierre Barbizet, un pianiste de renommée internationale et directeur du Conservatoire depuis 1963. Il était dans le jury et au moment où nous étions tous sur la scène dans l'attente d'entendre notre nom énoncé, gage que nous avions été retenus, il demanda à haute voix qu'on lui confirma que j'avais bien été choisie, en me montrant du doigt : "Et la petite jeune fille en rose, elle a bien été reçue? Oui? Parfait !"

Je pense toujours à lui avec une infinie tendresse. 

Je fus donc invitée à rejoindre les cours de France Roussel dans ce lieu fascinant, le Palais des Arts. C'est un des lieux majeurs de la cité phocéenne, au cœur du centre ville, tout près du vieux port. Il fut construit par Espérandieu de 1864 à 1874 afin d'y abriter la future école des Beaux-Arts et la Bibliothèque municipale de la ville. Installé dans cette magnifique bâtisse, la Conservatoire National de Région de Pierre Barbizet assure une formation de haut niveau en musique de chambre, jazz, chant, art dramatique, électro acoustique De nos jours, ce conservatoire porte le nom de Pierre Barbizet. France Roussel m'enseigna l'art de traduire en langage actuel l'ancien français pour avoir un ton plus reconnaissable dans les codes d'aujourd'hui. Son propos était toujours clair et pertinent. Tout ce qu'elle nous a appris me sert encore dans mon activité de comédienne. Elle a éclairé ma lecture des textes et développé mon goût pour la mise en scène.

Moments partagés chez Lucien Attard - juin 2002

Le Cercle Molière est une association à but non lucratif régie par la loi 1901, déclarée au Journal Officiel le 12 décembre 1922. C'est l'une des compagnies les plus vieilles de France qui doit sa longévité à son travail et à sa rigueur pour honorer des textes classiques, modernes ou contemporains.

Les cours sont dispensés par des comédiens expérimentés qui vous feront travailler l'improvisation, l'interprétation aibsi quen des exercices vocaux et corporels indispensables à la formation des comédiens. A la fin de l'année, un spectacle est organisé.

Cercle Molière - 177 bd de la Madeleine - 06000 Nice

06.09.09.61.10 - www.cerclemoliere.fr 

1991/1994

Cercle Molière de Nice

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Après le Conservatoire de Marseille, je rentre à Nice en janvier 1986 pour démarrer une nouvelle activité d'animatrice radio.  J'arrête le théâtre et je voue tout mon temps à ma seconde passion, la radio. Mais en 1991, j'ai 25 ans et je ressens de nouveau le désir de monter sur scène. Je me présente au Cercle Molière de Nice et j'interprète modestement une scène du Tartuffe de Molière dans lequel je joue le rôle de Elmire. Ma prestation est correcte sans toutefois me satisfaire. Je décidai de perséverer et de retrouver la joie que j'avais de jouer lorsque j'étais au Conservatoire.

Monsieur Jean-Jacques Delbo m'avait posé la question de savoir pourquoi j'envisageais comme profession d'être comédienne et je me souviens lui avoir répondu que : "Dans la vie, je n'avais trouvé aucun rôle à jouer si ce n'est celui de jouer tous les rôles".

1995/1997

Théâtre du Galop

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Jacques Fenouillet - notre professeur

"Jacques Fenouillet est né avec une addiction au théâtre et aux mots. Il est comédien, professeur de théâtre, metteur en scène et écrivain. Les mots ont envahi sa tête, son corps, sa vie. Il les a tellement tournés et retournés dans tous les sens qu'ils ne lui ont plus suffit. Ainsi le dessin va se présenter à lui comme une autre façon de s'exprimer. Du trait au graphisme pour pouvoir dire autre chose, autrement et tout aussi naturellement, il fera un amalgame des deux pour nous offrir ses tableaux souvent accompagnés de texte. Acteurs de sa vie, les mots deviennent par un coup de crayon magique, les sentinelles qui lui permettent de raconter, encore et encore, sa passion de la scène, du théâtre et de la danse."

Texte recueilli sur le site du Théâtre de l'eau vive !

L'été 1995, à l'occasion d'un stage, j'ai rejoint les cours de Jacques Fenouillet au Théâtre du galop. Toute en retenue, malgré une folle envie de jouer, je m'acclimatai doucement à l'exigence scénique, aux exercices du déplacement du corps, au travail du souffle et de la respiration. Trop d'années s'étaient écoulées entre le conservatoire de Marseille et mon retour au théâtre. Je sentais que j'avais peine à me lâcher. J'avais 29 ans et les épreuves que j'avais dû traverser avaient affaibli ma confiance en moi. Jacques fut à mes yeux un professeur talentueux, qui maitrisait l'art et la technique du jeu d'une façon remarquable et il nous insufflait les bases d'une technique essentielle à tout comédien. Je buvais ces paroles tant son enseignement était riche en conseils.

Je pris alors conscience que je n'étais peut-être pas faite pour le théâtre classique. Ce que j'aime, c'est faire rire. Je crois qu'à l'époque, je n'étais pas prête à explorer un autre registre. Un jour, un des élèves du groupe me dit que je devrais tenter de prendre des cours de café-théâtre car il trouve que ma façon de jouer en improvisation est très proche de cet art. Il m'apprend que le Bouff'Scène forme de futurs humoristes et cette information me sera très utile quelques années plus tard. 

Lors d'une répétition, une de mes amies de collège, Gisèle, qui suivait les cours avec moi, me demanda de réécrire une scène de Tartuffe qu'elle répétait parce qu'en tant que fervente féministe, elle n'aimait qu'Elmire n'ait pas plus de répondant. Je lui ai dont réécrit le rôle de Célimène, en vers, en gardant le style de la pièce. Je vous en partage un extrait 

Le Bouff'Scène est la première école de café(théâtre qui a ouvert ses portes à Nice.  Depuis 1993, le public peut applaudir des spectacles d'humour et des comédies. Les amoureux des planches peuvent y suivre des cours. L'objectif étant de faire rire le public et que tous y prennent plaisir.

Initiation à la comédie et au one man show pour adultes et pour adolescents, du lundi au samedi. 

2 rue Caissotti 06300 Nice

06.28.74.29.84 - bouffscene@gmail.com

1998/1999

Bouff'Scène - Nice

Je me présente au Bouff'Scène un soir de septembre 1998. Cet endroit me plait. L'atmosphère est agréable, tamisée. On se sent à l'abri, comme dans un cocon, prête à renaitre. J'aime ce qui émane de ce lieu. De grandes affiches d'humoristes célèbres de l'époque peignent les murs : Roland Magdane, Sylvie Joly, Chantal Ladesou… Tous ont joué sur la scène du Bouff'Scène, y laissant une empreinte palpable.

D'autres élèves comédiens sont déjà là. Ils rient, plaisantent. Je m'assieds dans un coin reculé de la salle et en spectatrice, j'observe, j'écoute, je ressens. Alain Aimé est chaleureux, les élèves sympathiques. Cet endroit me plait. Alain me propose de travailler sur un texte d'Alex Metayer.

Les soirées de répétitions s'enchainent jusqu'à ce soir du 11 décembre 1998 où le moment tant attendu arrive enfin !

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Les coulisses du Stock d'humour

1999/2000

Théâtre du Cours - Nice

Aujourd'hui rebaptisé Nice Saleya Théâtre, il est l'un des lieux historiques de l'humour et du théâtre à Nice de puis 25 ans, avec une capacité de 40 places. Il présente des comédies, des seuls en scène, des comédies de boulevards, des cabarets burlesques, des spectacles pour enfants…

NICE SALEYA THEATRE

Voie Georges Maygret - 06300 Vieux Nice

09.87.33.50.36 / 06.50.02.71.63

infos@theatrenicesaleya.com

Lorsque je me décidai à passer une audition au Théâtre du Cours pour suivre les cours de Stéphane Eichenholcq, c'était pour y rejoindre une amie qui était inscrite depuis plusieurs mois déjà. Je présentai donc un extrait de la pièce de Marivaux "le jeu de l'amour et du hasard" dans le rôle de Sylvia et je pus intégrer la troupe déjà en place. Ce fut au cours de cette période que je m'appliquai à lâcher prise, à faire vivre le corps, à occuper l'espace, à travailler la voix, le souffle à travers des exercices riches et variés. Le contenu des cours étaient toujours pleins de surprises et très instructifs. Nous nous retrouvions deux soirs par semaine dans la petite salle attenante au Théâtre, 18 rue de la Barillerie. Je participai également à de nombreux stages et après avoir expérimenté le café-théâtre où j'étais seule sur scène, j'appréciai de partager la scène avec d'autres comédiens.

Le projet artistique de cette année-là consista à présenter trois pièces de Georges Feydeau : Notre futur, On va faire la cocotte et Hortense a dit "je m'en fous". Les rôles furent rapidement distribués et je jouerai les rôles d'Henriette et de Noémie.

Stéphane supervisa les répétitions mais laissa libre cours à notre imagination. Nous avions le champ libre pour nous mettre en scène, sous le regard avisé de Stéphane. Cette liberté créatrice me plût.

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Notre futur de Georges Feydeau - rôle d'Henriette

On va faire la cocotte de Georges Feydeau - rôle de Noémie

Le Bout est la plus ancienne salle d'humour à Paris, de moins de 80 places. Dirigé par Alexandre Delimoges , la troupe réunit une vingtaine d'humoristes, auteurs, metteurs en scène et comédiens. Le Bout poursuit un seul but : redonner à l'humour ses lettres de noblesse et au public le goût des bons spectacles. Il s'enorgueillit de sélectionner rigoureusement ses spectacles et de voir exploser sur sa petite scène des pépites de l'humour.

6 rue Frochot - 75009 Paris

01.42.85.11.88

contact@lebout.fr

2002/2003

Le Bout - Paris

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Lors d'un séjour à Paris de quelques semaines, en décembre 1997, je répondis à une annonce, parue dans un magazine, qui proposait des cours d'humoriste dans un café-théâtre du marais Le Point Virgule. Le Bout y donnait des cours et je rencontrai Alexandre Delimoges et William Pasquier pour la première fois. 

William me proposa de travailler un sketch de Sophie Daumier, intitulé "Marinette Mouly". Je me suis beaucoup amusée avec ce texte.

William est un être attachant. Son enthousiasme est contagieux. Il est passionné et enseigne l'humour avec une sensibilité rare et une grande profondeur.

Très exigeant, fin psychologue, il lit en vous comme dans un livre ouvert. Il sait vous emmener "au bout" de vous-même.

Avec William, c'est le grand saut, celui que l'on fait sans réfléchir et qui révèle cette folie douce, indispensable pour jouer et y trouver de la joie. Ce sont pour moi des moments inoubliables.

Forte de cette expérience, je rentrai à Nice où je m'inscrivis au Bouff'Scène en décembre 1998.

En septembre 2002, je quittai Nice pour m'installer définitivement sur Paris. J'ignorais que je retrouverais le chemin du Bout presque cinq ans plus tard. Je fus heureuse de retrouver William, qui ne sembla pas me reconnaitre. C'était une nouvelle vie qui commençait pour moi. Mon désir de vivre à Paris se réalisait enfin. Je vivais mon retour comme un nouveau départ.  Cette fois-ci, je fis de belles rencontres, des personnes magnifiques avec qui je suis encore en lien pour la plupart. 

J'eus la chance de trouver un emploi de conseillère clientèle chez Bouygues Télécom à Issy les Moulineaux. Je travaillais en back Office et m'occupais des retours tél. Je pus avoir accès à un logement avec le 1% patronal. Tout semblait fluide. J'avais la sensation d'être au bon endroit, au  bon moment.

William me proposa d'étudier un sketch intitulé "Maman, je t'aime", titre sarcastique qui évoque l'incapacité de prendre en charge le parent vieillissant. Un sujet pas si drôle au premier abord mais on doit pouvoir rire de tout, d'autant plus si le texte est bien écrit.

Le 15 mars 2003, nous nous produisions au Bout dans "Les Bouts de Show". Puis en décembre 2003, j'eus la joie d'attendre un heureux événement. L'aventure théâtrale s'arrêta là. Être maman est un emploi à plein temps. Je m'y donnai à cœur joie et je mis ma vie professionnelle entre parenthèse pendant trois ans.

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Christophe Zinck avait rejoint l'équipe du Bout et je le rencontrai à l'occasion de l'ouverture d'un atelier d'écriture. Je m'y inscrivis. Je ne connais pas écriture plus difficile que le sketch où tout doit être esquissé en quelques minutes : le personnage, la situation, l'intention et le rire omniprésent.

Christophe écrit les textes qu'il présente sur scène. C'est un comédien hors pair qui plante des personnages formidables. Mais il enseigne également avec brio car il sait transmettre sa passion pour l'écriture du sketch. C'est un pédagogue, désireux de ne pas heurter la sensibilité de ses élèves.  il sait vous dire ce qui ne va pas dans votre texte et vous accompagne dans la douleur de dire, pour finalement en rire. J'ai énormément appris à ses côtés. je me suis remise en question maintes fois. Et mon style s'est révélé.

Alexandre Delimoges était aussi professeur au Bout. Il est également auteur de nombreuses pièces pour adultes et enfants. J'ai pu le voir dans la "Comtesse Frankenstein" et "La princesse au petit pois… dans la tête", en 2007. L'univers d'Alexandre est unique. Il revisite des thèmes très connus de notre répertoire collectif et offre à notre imaginaire des histoires aux détours farfelus pour notre plus grand bonheur. Les adultes rient et les enfants aussi.

Les cours et les coulisses du Bout

Soirée resto pour la joyeuse troupe

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